Un petit cafe en el cafe de l industrie.

Pour une fois, je vais essayer d ecrire dans la belle langue de Duras, qui me parait tres cartesienne et bien plus directe que l espagnol et ses structures compliquees.

Ca faisait longtemps que je n avais pas mis le pieds dans le cafe de l industrie. J ai connu ce cafe avec un gentil homme quelques annees auparavant. Du gentil homme, j ai jamais su, mais le cafe de l industrie m a fortement captive. Ses objets art nouveau, son ambiance des fois intello ou bourgeois n ont pas ete choisis par hasard. Devant tout cet spectacle, les serveuses ne sont pas a l hauteur. Elles preferent entretenir des conversations avec les clients que faire son travail. C est dur en arriver a une telle conclusion, mais les fait parlent pour eux memes. On dirait qu elles sont contamines par cet ambiance bavard du cafe. Je ne les culpabilise pas.

Aujourd hui, j avais rendez vous avec mi cantabro feliz et son petit dartagnan, qui me parait quelqu un d intelligent et sensible. La conversation a tourne tout de suite vers le theme immobilier, car on est tout les deux immerges dans la boule. Il veut vendre et moi je veux acheter, mais la courses n est pas la meme. Je lui ai apporte aussi quelques romans a lire , de la Matute, qui est la meilleure entre les vivantes. Seulement, mon Almudena peut se comparer un peu, mais Almudena n a pas encore cree un style si elabore que Matute. Je ne sais pas si mon cantabro feliz pourra apprecier une telle literature, pleine d elements barroques et, surtout, avec la meme thematique, la perte de l innocence dans l infance et la manipulation des enfantas desestructures par des adultes. ´Pequeño teatro´ y ´fiesta al noroeste´ sont des classiques de Ana Maria Matute, ecrits dans les annees 50 par quelqu un qui continue a ecrire avec une qualite remarquable.

J espere ses critiques a son retour de iles canaries et mes falcons aussi.